La Revue de presse de la Ferme Célébrités
L'après Ferme
JUIN JUILLET 2004
Les recettes publicitaires
engrangées par TF1 pour La Ferme Célébrités
Qui a dit que la vague des
émissions de téléréalité commençait de sessouffler ?
Certainement pas la direction de TF1 dont le jeu vedette « La
Ferme » vient dengranger 74 millions deuros de
recettes, justifiant ainsi plus que jamais son statut de vache à
lait de la première chaîne. Ces 74 millions représentent
léquivalent de vingt France/Angleterre du 13 juin dernier.
La rencontre choc entre les Bleus et les Blancs lors du premier
tour de lEuro avait en effet permis, selon nos
informations, de récolter quelque 3,5 millions deuros.
Ce score édifiant révélé par lagence Zenith Optimedia
dans lhebdomadaire Stratégie prend bien entendu en compte
lintégralité de lémission « people-agricole »
diffusée depuis trois mois environ et qui sest achevée le
week-end dernier. La Ferme comprenait une quotidienne dune
heure environ, diffusée à 19 heures, ainsi quune soirée
en prime-time le vendredi. Le tout accompagné de rediffusions en
matinée.
lexpansion.com
Visan prêt à rempiler pour deux ans
Le best of de « la Ferme Célébrités
»
Visan (Vaucluse) DE NOTRE CORRESPONDANT
PERSONNE n'en voulait et aujourd'hui, on se bat pour la récupérer... Alors que TF 1 propose ce soir de revoir les meilleurs moments de son émission de téléréalité, l'annonce par TF 1 d'une « Ferme Célébrités 2 » au printemps prochain suscite déjà bien des convoitises. « On a été les pionniers.
Quand tout le monde refusait
d'accueillir la ferme, nous, on a trouvé le terrain. J'espère
que les producteurs joueront la carte de la fidélité et qu'ils
s'installeront ici les deux prochaines années », expose Gérard
Sautel, le maire de Visan. Les deux prochaines années ? L'édile
se mord la langue : il vient de dévoiler un secret. Lors de la
finale, qui a vu le triomphe de Pascal Olmeta, les responsables
d'Endémol ont dévoilé leurs plans. Ils souhaitent prendre
leurs aises pour deux saisons encore et recherchent un terrain de
10 ha. De plus, ils laisseraient la construction en place le
temps des deux émissions. « On pourrait faire visiter les lieux
: on nous le demande sans arrêt », se réjouit le maire, voyant
là un possible afflux touristique supplémentaire.
25 000 cuvées spéciales écoulées Pour
l'économie locale, la manne est déjà appréciable. Les 350
vignerons regroupés à la Cave des Coteaux ont vu leurs ventes
gagner 20 % en juin par rapport au même mois de 2003. Une cuvée
« Ferme des Célébrités » a été créée spécialement.
Résultat : 25 000 bouteilles écoulées, dont 8 100 bouteilles
à la cave des producteurs de côtes-du-rhône. A
l'hôtel-restaurant du Midi, le patron Jacques Pillon est ravi.
« La saison a démarré bien plus tôt que d'habitude. Dès le
début des retransmissions, le village s'est animé. Pour les
commerçants, la Ferme , ce n'est que du bonheur. Je
travaille depuis 1988 avec un tour-opérateur de Québec. Je peux
vous dire que, là-bas, la Ferme , ils connaissent. Moi,
j'ai 50 % de Québécois en plus cet été. » Et les curieux
restent nombreux. « Tous les jours, il y a des gens qui
demandent la route de la ferme, comme s'ils voulaient aller la
visiter, explique un villageois. Pourtant, il n'y a plus rien à
voir, tout a été rasé. » Sur place, les travaux de
réaménagement s'achèvent à grands coups de pelles
mécaniques. Les bâtisses ont laissé place à un terrain vague.
Des poids lourds chargent les derniers vestiges : des blocs de
ciment empilés à deux endroits. A la fin de la semaine, plus
rien ne rappellera l'aventure de ces drôles de fermiers.
Boris De La Cruz Le Parisien , mercredi 07 juillet 2004
Pascal Olmeta = Entre
deux rendez-vous parisiens, lex-gardien de but nous raconte
son expérience de télé-réalité
Sorti vainqueur il y a
quelques jours de la « ferme des célébrités », Pascal Olmeta
na guère le temps de souffler. Après la soirée
parisienne qui a conclu la fin de lémission diffusée par
TF1, il a enchaîné les interviews, les photos avec ses
co-locataires, un match exhibition de Beach soccer à Ajaccio où
il a été acclamé et un nouveau voyage à Paris. Pour des
émissions de télé, encore des interwiews, des photos. Idem, le
lendemain à loccasion dun retour dune journée
en Corse avant un nouveau départ pour la capitale. De nouveau la
télé, les photos, les journalistes de la presse télévisée
nationale. A peine le temps dembrasser sa femme Sandrine et
ses filles. De passer chez lui pour constater quil fallait
changer leau de la piscine devenue verte et soccuper
du jardin. De serrer les mains ou dembrasser ses amis.
Normal : « Cest dans le contrat ». Et le contrat « il
faut le respecter. Cest le jeu. ». Pourtant, ce soir-là ,
avant un aller et retour de plus pour Paris, il souffle un peu à
la terrasse ombragée dun bar de Porticcio. Là où tous
les jours, avant de participer à lémission dite de «
télé réalité », il passait prendre tranquillement son café.
Et retrouvait ses potes dont quelques-uns sont là. Lun
dentre eux, son cousin, lui filant un coup de main, pour
répondre au portable. Parce quon sen doute, depuis
quil en a récupéré un, cela ne cesse de sonner. Les
amis, bien sûr. Mais aussi toutes « les relations »
professionnelles ou non découlant de son dernier job
télévisuel. Et Pascal Olmeta se retrouve « comme avant ».
Mais pour linstant beaucoup plus occupé. Tout cela sans en
avoir lair tant il paraît décontracté. Disponible. Comme
si la ferme navait été quune parenthèse banale.
Et si, à Paris ou ailleurs, sa petite halte à une terrasse
aurait sans doute provoqué un attroupement, ici, ce nest
pas le cas. Ses potes lont regardé à la télé, mais
nen font pas un plat. Et ceux quil rencontre pour la
première fois depuis sa sortie le saluent comme sils
lavaient vu hier : « Alors Pascal ? Ça va ? ». Lun
dentre eux, plus expansif, sapproche : « Merci
Pascal. Tu nous a fait plaisir, tu nous as rendu fiers, il faut
que je tembrasse ». Alors que quelques instants
auparavant, un jeune lui a poliment demandé un autographe pour
sa petite sur et une photo avec elle « Si ça vous ne
dérange pas ». Et cela ne la pas dérangé.
Lui, il raconte son aventure comme sil sagissait
dun simple match de foot ou dune partie de chasse :
« Ils mont contacté en décembre 2003. Cétait une
fille et jai dabord répondu à son appel par que son
nom, corse, était le même que celui dun joueur de foot de
Bastia. Je lai rencontrée, elle était très sympathique
et cest ce qui ma décidé. Et le fait que les fonds
soient destinés à une association me plaisait. Un mois avant
lémission lorsquils mont suggéré le nom
dassociations continentales, je leur ai expliqué que ce
nétait envisageable que sil sagissait
dune association corse. Je jouais pour la Corse ou sinon
rien. Une semaine avant lémission, ma compagne a
découvert dans la presse locale lappel des parents de la
petite Emelyne qui soufrait du Syndrome de Williams et Beuren .
Jai appelé Paris, ils ont contacté lassociation
sans parler, dans un premier temps, du jeu, pour vérifier si
elle était crédible, ce qui était le cas. Je me suis dit
banco. Jai signé le contrat et je suis parti à la ferme
deux jours après. » Savait-il auparavant le nom des futurs
concurrents du jeu télé ? « Non et, en lapprenant, je me
suis aperçu que jen connaissais peu. À par Mouss Diouf
que javais rencontré à Paris et Danielle Gilbert avec qui
javais fait une ou deux émissions. Les autres, nada. On
sest rencontrés sur un plateau télé avant de se rendre
à la ferme. Là, ça allait encore. Après, tout a changé. Moi,
jai écouté, jai regardé, puis jai mis tout
de suite les choses au point : jétais avant tout là pour
un jeu, le reste allait passer après. Par contre, dès les
premiers jours, on a compris ce qui nous arrivait. Massimo, lui,
dès le début, en a eu marre et a voulu partir. Ils ont réussi
à le tenir une semaine de plus. Il faut dire que pendant deux
jours nous sommes restés sans bagage et sans pouvoir nous
changer, Tout ceci alors quils nous briefaient sur nos
futures tâches. Et puis, on était quatorze, les uns sur les
autres. Dans ces cas-là, il faut mettre de côté ses humeurs.
Oublier les défauts des uns et des autres. Il y en a qui jouent,
qui ne sont pas naturels. Moi je nétais pas là pour être
emmerdé, mais pour un jeu qui devait rapporter de largent
à mon association. Cest tout. » Et lorsquon
linterroge sur les emmerdeurs patentés et insupportables
qui figuraient dans lémission, telle que la danseuse Mia
Frye , Pascal Olmeta reste dans les vague . Comme sil ne
voulait pas « dire du mal ». Et dune certaine manière
respecter les autres et le contrat.
Par contre, il avoue volontiers avoir été surpris par la
dureté de ce « travail à la ferme » quil pensait,
télé réalité oblige, plus cinématographique que réel. « Et
ça, au bout dune semaine, précise-t-il, ça a surpris
tout le monde et il y en a qui ont craqué parce quils ne
sattendaient pas à ça » Quant au décalage par moments
surréaliste entre les citadins et les travaux de la ferme,
Olmeta le confirme « Cest sûr, si je les prends un par un
il y en a sûrement qui navaient jamais vu une poule. Il
faut même les féliciter parce que pour certains ce
nétait pas évident du tout. Et puis il y en a qui se sont
bonifiés avec le temps, comme la petite Eve qui a fini
deuxième. Moi je lavais toujours nominée pour sortir
parce quau début elle narrivait pas à suivre le
travail de la ferme. » Et quand justement les gens étaient
désignés pour être sortants, le prenaient-ils mal ? « Oui,
très mal. Surtout les filles, notamment Mia. Et ensuite
cétait des discussions sans fin : pourquoi tu mas
nominé, quest ce que je tai fait ? Pour leur
répondre certains prenaient des précautions, dautres pas.
Et qua-t-il trouvé de positif dans cette aventure ? « Il
ny a pas de côté positif parce que ce nest pas en
quelques semaines que lon peut senrichir compte tenu
des circonstances. Très vite, il y a eu des clans, des
bavardages qui, à chaque sortie, reprenaient forme. Et après
avoir vu ces bisous-bisous qui se transformaient vite en
engueulades , jai été convaincu davoir eu raison de
mettre les choses au point au début et de stopper tout de suite
celui qui pouvait memmerder. »
Et puis il a ces problèmes que le spectateur ne soupçonnait pas
: le lever du matin rendu insupportable par la musique et les
éclairages qui persistaient jusquau coucher des derniers.
Linsupportable longueur des journées que ne pouvaient
restituer les synthèses télévisuelles. Comme une sorte de
longue garde à vue. Ce que confirme Pascal Olmeta : » jai
pensé aux mecs qui se font arrêter pour rien et qui doivent
ensuite supporter ça ». « Et puis, dit-il, le mistral. Sur dix
semaines, on a eu sept semaines et demi de mistral . Et les
premières semaines, on avait mistral,froid pluie, boue et douche
dehors. »
Et ses relations « particulières » avec Vincent Mac Doom qui
plaisaient tant aux téléspectateurs ? Nen faisait-il pas
un peu trop pour la caméra ? « Non, parce que les caméras, on
les oublie. Dailleurs, au début, parce que je dormais a
poil, il paraît quon a vu mon cul
Alors jai
remis le slip. Il faut faire gaffe. A part ça, si à la ferme,
je ne me suis pas fait des amis, je me suis fait des relations,
notamment Mac Doom qui est la personne que jai le plus
apprécié. Parce que cest un caméléon. Un être à la
fois fragile et fort puisquil a un gros caractère. Tant
dans le boulot que dans les relations. Lui avait le courage de
ses opinions ».
Et puis, il y avait les « récrés » imposées par le CSA.
Quarante-cinq minutes sans caméra de 1 h à 1h45 et de 18h15 à
19 h. « Là, on était libres même si on était suivis par une
caméra de la sécurité. » A ce moment-là, les gens
changeaient-ils dattitude ? « Carrément. Il y en a qui
arrêtaient de bosser. Dautres, dun certain âge,qui
dès que la caméra séteignait faisaient la gueule. Ça me
faisait rire. Il y aussi ceux qui craquaient, pleuraient. A cause
des rapports humains et des tâches professionnelles. »
Se rendaient-isl compte, à lintérieur de la ferme, du
succès de lémission ? « Absolument pas, si ce nest
quon avait une petite idée avec laugmentation des
spots de pub, dont le nombre était comparable à ceux diffusés
pendant la coupe du monde de football. Et cette impression de
succès a sûrement changé lattitude de certains. On ne
peut pas leur en vouloir. Beaucoup étaient inconnus et ont sans
doute voulu tenter leur chance. Mais cest un piège. Et on
peut vite retomber. » Et lui, sest-il vite rendu compte
quil avait la cote ? Avec les habitants de la ferme et les
téléspectateurs ? « Non, on navait pas de retour télé
». En sortant, a-t-il été étonné de son succès ? « Les
gens me connaissaient comme joueur de foot, là ils mont
connu différemment dans la ferme. Mais, encore aujourdhui,
je nai pas eu le temps de me rendre compte. » Il se
contente dessayer de fixer les images de sa sortie : sa
compagne et ses filles retrouvées, le visage du père de la
petite Emelyne quil cherchait sur lécran de
contrôle de la télé, la découverte des quelque deux ou trois
cents personnes du staff, quil sagisse des
techniciens dont il ne connaissait que la voix mais pas le
visage, ou des types de la sécurité qui campaient non loin de
la ferme avec leur cantine. Et puis les infos quon apprend
à la volée, comme la mort de Ray Charles, le départ de Santini
de léquipe de France
« A lintérieur, on
était au courant de rien, dit-il. Jai juste pu apprendre,
en insistant, grâce à lindiscrétion dun médecin
venu à la ferme, que Bastia et Ajaccio sétaient maintenus
en 1ère division. Pour le reste, on ne répondait pas à nos
question. ».
Pascal Olmeta doit maintenant atterrir. Finir sa campagne de
promo de lémission, trier les multiples propositions
(livres, disque, émissions..) qui lui sont faites, se marier. Et
reprendre une vie normale. Avec sa famille. Ses potes. Sans doute
ce quau fond il préfère. DE : club-corsica.com
« La Ferme » vend ses reliques
«CHEZ MOI, j'ai des assiettes dans lesquelles les Célébrités ont mangé. Si, si, je vous assure », insiste une habitante de Visan sur la place du village. « Mais c'est impossible, la production a tout emporté ! », réplique une autre.
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« Je vais vous dire un secret : j'ai
acheté ce petit trésor chez un antiquaire, en Ardèche. Je peux même vous donner
l'adresse... » Direction Coux, donc, un petit village situé près de Privas. Au
bord de la nationale, un panneau attire l'oeil : Dépôt-vente, le Moulin des
Cornes. Et le propriétaire y a installé des pancartes estampillées « la Ferme à
Visan ».
Des tabourets en forme de lapin rose Dans la cour, on reconnaît
immédiatement la brouette dans laquelle Pascal Olmeta promenait Vincent McDoom,
ainsi que la pompe à eau qui servait à la douche des « fermiers » de la Une. Une
fois à l'intérieur, le décor semble archi-familier. D'un côté, la ferme : on
peut acheter la table, les chaises et les lits à 200 € pièce. De l'autre, le
palace, avec un lit arrondi et des tabourets en forme de lapin rose... «
Certains pensent que je fais de la contrefaçon, explique François Xavier
Vantorre, propriétaire du dépôt-vente. Mais ce sont bien les ustensiles et les
meubles utilisés par les vedettes de TF 1. A la fin de l'émission, j'ai signé un
contrat avec Endemol. La production entrepose tout ici. » Les couverts et autres
bibelots coûtent entre 2 et 10 €. Le bar du palace, lui, en vaut 1 500. En tout,
il y en a pour près de 30 000 € d'objets en tous genres. « Les gens achètent des
souvenirs symboliques, les moins chers. J'ai beaucoup de clients de Visan et,
contrairement à ce qu'on pourrait croire, les plus intéressés ont entre 40 et 60
ans. En revanche, je suis incapable de leur dire dans quel lit ont dormi Elodie
Gossuin ou Eve Angeli. Rien n'est identifié. » On ne saura donc pas sur quel
sommier a rêvé Olmeta... « Le plus demandé, révèle François-Xavier Vantorre,
c'est Vincent McDoom. Les trois quarts des gens réclament des choses lui ayant
appartenu. Il n'a pas gagné le jeu mais c'est l'élu du coeur ! » En tout cas,
Endemol s'est trouvé une nouvelle source de revenus avec la vente de ces «
objets cultes ».
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TF1, 20 h 55/ Pascal Olmeta : « Les gens me voient différemment » « A prendre ou à laisser » OUBLIÉ LE PASSÉ
footballistique de Pascal Olmeta, ou presque...
Désormais, l'ex-goal de l'OM et de l'OL est associé à
la « Ferme Célébrités », qu'il a remporté haut la
main il y a tout juste un mois. C'est à ce titre qu'il
sera ce soir, sur TF 1, l'invité d'Arthur (producteur de
la « Ferme »), pour le deuxième prime time de « A
prendre ou à laisser ». Le match des miss
Elodie Gossuin a eu la main heureuse
La jolie blonde
picarde, nouvellement élue de sa région natale, aurait
adoré faire triompher la candidate de Picardie, mais le
hasard en a décidé autrement. « J'ai joué en tablant
sur la boîte de mon numéro fétiche, le 19, et sur
celle de la Picardie. Finalement, j'ai réussi à faire
gagner la somme de 125 000 à la candidate d'une
autre région », raconte Elodie. « Je n'étais pas
déçue car c'est une jeune maman seule qui a gagné. On
était toutes les deux très émues », poursuit-elle. * « Mes rêves, mes passions, mes espoirs », Editions Michel Lafon, 239 pages, 18 . Hubert Lizé Le Parisien , samedi 24 juillet 2004 |